inconvénients eau robinet

Quels sont les inconvénients de l’eau du robinet ?

Vous vous interrogez sur l’eau que vous buvez ? Vous avez récemment entendu dire que l’eau du robinet n’était pas aussi saine qu’on le pense ? Ou bien vous vous demandez quels sont les  véritables inconvénients de l’eau du robinet ?

Alors, vous ne pouviez pas mieux tomber.

L’eau du robinet peut contenir des traces de chlore, de calcaire, voire de résidus de pesticides ou de métaux lourds, ce qui peut altérer son goût et soulever des inquiétudes sanitaires chez certaines personnes.

Après 10 ans de recherches sur la santé, et plus particulièrement sur l’eau, j’ai décidé, en juin 2023, de créer une formation en ligne entièrement dédiée à ce sujet.

Voici ce que vous allez découvrir dans cet article :

  • D’où vient exactement l’eau de votre robinet
  • Les principaux contaminants retrouvés lors des différents tests
  • Les inconvénients de l’eau du robinet
  • Les différents scandales récents liés à l’eau du robinet

Voyons cela ensemble, dès maintenant.

C’est parti !

D’où vient l’eau du robinet ?

Bien que l’eau subisse de nombreux traitements avant d’arriver à votre robinet, elle n’est pas pour autant exempte de risques pour la santé.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, découvrons ensemble d’où provient l’eau que nous consommons au quotidien.

Des nappes souterraines

En France, 62 % de l’eau du robinet provient des nappes phréatiques. 

Cette eau, brute et impropre à la consommation, est d’abord pompée puis acheminée vers des stations de traitement, où elle subit plusieurs étapes pour devenir potable.

Elle est ensuite envoyée vers les châteaux d’eau de chaque commune, pour être stockée et distribuée dans les canalisations.

Les eaux de surface

Le tiers restant de l’eau du robinet provient, quant à lui, des eaux de surface.

Autrement dit, des eaux des rivières, des fleuves et des lacs alimentés par les précipitations tels que la neige ou encore la pluie. 

Cette eau nécessite un traitement généralement plus poussé, car contrairement à l’eau souterraine — souvent de bonne qualité — elle est plus susceptible de contenir des éléments en suspension : sable, poussière, algues, bactéries, virus, pesticides, hydrocarbures, etc.

Principaux contaminants présents dans l’eau du robinet

Maintenant que nous savons précisément où notre eau est puisée, passons aux choses sérieuses et découvrons pourquoi l’eau du robinet n’est pas aussi potable qu’elle n’y paraît, en mettant un focus sur les contaminants présents dans l’eau du robinet.

Bactéries, virus et parasites

Pour être considérée comme sans danger, l’eau du robinet ne doit pas contenir certains germes pathogènes, tels que les coliformes, les entérocoques ou les bactéries de type E. coli.

Mais malgré la désinfection au chlore et les nombreux contrôles, il arrive parfois que l’eau du robinet soit tout de même porteuse d’agents pathogènes tels que des légionelles, des pseudomonas, des coliformes type escherichia coli ou encore des entérocoques. 

Ces cas restent rares en France, mais ils ne sont pas impossibles.

Pesticides et résidus médicamenteux dans l’eau

La France est l’un des plus grands utilisateurs de produits phytosanitaires en Europe : près de 90 % sont utilisés en agriculture.

Cette pratique figure parmi les principales causes de contamination de l’eau potable, touchant environ 3 millions de consommateurs, surtout dans les zones d’agriculture intensive.

Selon la dernière campagne de l’ANSES initiée en 2019 en connivence avec la Direction générale de la santé (DGS) et les Agences Régionales de Santé (ARS), sur 157 pesticides et métabolites recherchés, 89 d’entre eux ont été retrouvés au moins une fois dans les eaux brutes et 77 fois dans les eaux traitées du robinet.

La France est aussi l’un des plus grands consommateurs de médicaments.

Or, une part importante des molécules actives est excrétée dans les urines. Les stations d’épuration, qui ne sont pas conçues pour éliminer ces composés, laissent passer de nombreux résidus dans les eaux destinées à la consommation.

Métaux lourds liés aux canalisations et à l’industrie

En fonction de l’ancienneté des canalisations ou encore de la pollution industrielle, l’eau du robinet peut aussi être très chargée en métaux lourds tels que le mercure, le cadmium, le plomb ou encore l’arsenic. 

Il s’agit de substances toxiques capables de s’accumuler dans notre organisme et d’affecter le système nerveux, ainsi que les fonctions rénales, hépatiques ou respiratoires.

PFAS : les polluants éternels, une menace insidieuse

Utilisés depuis les années 40 et plus connus sous le nom de polluants éternels, les composés organofluorés (PFAS) forment une famille de plus de 4000 produits chimiques fabriqués de façon artificielle, et principalement utilisés comme revêtement antiadhésif ou imperméables. 

Quasiment indestructibles et considéré comme l’un des plus grands scandales sanitaires des dernières décennies, ce mélange de carbone et de fluor est capable de rester plus d’une centaine d’années intact dans les milieux naturels.

De ce fait, et selon l’ONG Générations Futures, la plupart des eaux de la planète seraient déjà contaminées. 

Un phénomène loin d’être anodin, accusé de provoquer des dérèglements hormonaux, reproducteurs ou immunitaires, ainsi que des maladies graves comme certains cancers — touchant déjà près de 2 millions de Français, ce qui en fait aujourd’hui l’un des principaux danger de l’eau du robinet.

Produits chimiques industriels dans l’eau potable

Outre les pesticides et les métaux lourds, l’eau du robinet destinée à la consommation humaine contient aussi d’autres produits toxiques tels que des solvants industriels, les hydrocarbures, les alcools, les éthers ou encore des résidus d’explosifs. 

En effet, toujours selon la campagne de l’ANSES initiée en 2019, une cinquantaine de résidus d’explosifs ont été retrouvés dans les prélèvements issus de sites d’armement de la première guerre mondiale ou à proximité d’activités industrielles d’armement.  

Le solvant 1,4-Dioxane, hautement cancérigène, a quant à lui été retrouvé à hauteur de 8% dans ces mêmes échantillons d’eau du robinet.

Autant de produits chimiques industriels, utilisés à grande échelle, émettent des composés organiques volatiles, c’est-à-dire des vapeurs capables de se répandre sous forme gazeuse dans l’air ambiant et donc, de polluer notre air intérieur et extérieur.

Et les microplastiques dans tout ça ?

Issus de la dégradation de déchets plastiques tels que les emballages, les fibres synthétiques ou encore des pneus de voiture, les micro-plastiques ne sont pas réservés aux eaux en bouteilles et ont également été détectés dans de nombreux systèmes d’approvisionnement d’eau à travers le monde. 

En Europe, 1,9 microparticule a été retrouvées en moyenne par demi-litre d’eau, et environ 72 % de l’eau du robinet serait contaminée, contre une moyenne mondiale estimée à 83 %.

Ces micro fragments ne sont pas anodins et représentent eux aussi un vrai problème pour l’eau en robinet : ils peuvent héberger des agents pathogènes, ou agir comme des éponges à polluants chimiques persistants, qui finissent par s’accumuler dans l’organisme humain.

Traces naturelles de calcaire dans l’eau

L’eau calcaire est une eau riche en carbonate de calcium et de magnésium.

Naturellement présents dans les roches et les sols, ces minéraux sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme.

Mais puisque les minéraux présents dans l’eau sont difficilement assimilables par nos cellules, et au-delà de son mauvais goût, une eau trop dure aura plutôt tendance à encrasser la tuyauterie de notre foyer comme celle de notre organisme.

Les inconvénients de l’eau du robinet

Comme nous venons de le voir, l’eau du robinet est loin d’être une option idéale.

Mais la liste des inconvénients est encore longue, et nous allons tout de suite explorer ensemble les autres désagréments qu’elle présente.

L’eau traitée : une purification qui laisse des traces

Avant de nous être délivrée et afin de la rendre propre à la consommation, l’eau du robinet subit différents traitements.

Malheureusement, les substances utilisées pour la rendre bactériologiquement et chimiquement saine ne disparaissent pas totalement de notre eau.

C’est notamment le cas de l’aluminium, utilisé comme coagulant dans les procédés de traitement.

Cet élément toxique est responsable de la destruction de certaines cellules nerveuses et augmente les risques de développer des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer.

Le chlore, quant à lui, peut être particulièrement irritant pour les muqueuses, les yeux ainsi que les phanères, et peut également être responsable de dérèglements thyroïdiens ou de dysfonctionnements respiratoires plus ou moins importants (toux aiguë, œdèmes, bronchites, asthme…).

Une eau au goût de chlore

Biocide toxique aux puissantes propriétés désinfectantes et antiseptiques, le chlore, que nous avons évoqué précédemment, est utilisé dans le traitement de potabilisation de l’eau des réseaux publics afin de lutter efficacement contre diverses formes de contamination bactérienne.

Cependant, en se liant aux matières organiques présentes dans l’eau, le chlore engendre des sous-produits de chloration (SPC), notamment des composés organochlorés, qui peuvent conférer à l’eau une odeur et un goût caractéristiques de javel.

Ce phénomène varie selon les communes, mais aussi en fonction des périodes de vigilance accrue, par exemple lors de risques terroristes, où le taux de chloration peut être fortement augmenté.

L’effet cocktail : quand les polluants s’additionnent

On entend souvent dire que certaines substances consommées en petites quantités sont inoffensives.

Pourtant, cette idée oublie les conséquences potentielles lorsqu’elles sont combinées.

Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), plus de 100 000 substances présentes dans notre environnement pourraient avoir des effets néfastes sur la santé lorsqu’elles agissent en synergie, même si elles sont considérées comme sûres lorsqu’elles sont étudiées isolément.

Si les autorités n’ont pas encore établi de consensus clair sur l’ampleur de ces interactions, les recherches se multiplient et alertent sur la dangerosité potentielle de ces mélanges toxiques.

Des milliers de polluants peu surveillés

En France, plus de 140 000 substances chimiques sont utilisées massivement par les industriels. Autant de produits toxiques qui finissent par se retrouver dans notre environnement, puis dans notre eau.

Pourtant, seules quelques centaines d’entre elles font l’objet de recherches régulières.

De plus, il n’existe aucune réglementation française ou européenne concernant les substances pharmaceutiques, si bien que les médicaments ne sont même pas pris en compte dans ces analyses.

Un ancien ministre de la Santé avait d’ailleurs révélé que des traces d’environ 600 molécules différentes, non détectées par les contrôles officiels, pourraient se trouver dans l’eau du robinet.

Scandales en cascade autour de l’eau du robinet

Maintenant que nous avons exploré les principaux inconvénients de l’eau du robinet, il est temps de passer aux scandales les plus récents qui l’entourent.

Et vous allez voir que le premier fait la une depuis plusieurs mois, et ce n’est pas sans raison…

PFAS et TFA : la menace invisible

Selon une étude menée par l’ONG Pesticide Action Network Europe (PAN Europe), l’eau du robinet serait largement contaminée par l’acide trifluoroacétique (TFA).

Ce composé chimique est principalement dérivé des pesticides à base de PFAS, mais aussi des gaz réfrigérants, du traitement des eaux usées, ou encore de la pollution industrielle.

Sur 55 échantillons d’eau potable (eau du robinet et eau minérale) prélevés dans 11 pays différents, le TFA a été détecté dans 94 % des 36 échantillons d’eau du robinet.

Extrêmement toxique pour la santé, et bien que présent dans les eaux du monde entier, les risques environnementaux et sanitaires liés au TFA restent encore peu étudiés.

Pesticides : 1 français sur 5 boit une eau polluée

En 2014, UFC Que Choisir estimait déjà à près de 1,5 million le nombre de Français consommant une eau du robinet trop polluée.

Et les choses ne semblent pas vraiment avoir évolué depuis.

Selon le journal Le Monde, en 2021, environ 12 millions de personnes auraient régulièrement ou périodiquement reçu une eau du robinet non conforme aux normes de qualité.

Un chiffre qui représente près de 20 % des foyers, soit environ un quart des communes françaises concernées, ce qui n’a rien de surprenant quand on sait que 93 % des cours d’eau français sont contaminés, et qu’aujourd’hui, eau du robinet et pollution n’ont jamais autant rimés.

La filtration de l’eau du robinet, une nécessité indispensable

La qualité de votre eau dépend certes du maire de votre commune et de l’Agence Régionale de Santé (ARS), mais à ce stade, vous avez sans doute compris que cela ne suffit pas à garantir un accès à une eau vraiment saine.

Cet article vous a permis de découvrir les principaux contaminants présents dans l’eau du robinet, ainsi que leurs impacts potentiellement graves sur la santé.

Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour redonner à votre eau ses qualités originelles.

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